
Damoiselles, damoiseaux,
J’avais envie de parler de scantrad. De son illégalité, de sa possible légitimité. Des règles tacites entre teams. Des profiteurs. De la culture, en général, et de son partage. De la gratuité de la culture, de la famine des artistes, de la rémunération des auteurs en France. Peut-être, par la même occasion, du salaire à vie.
J’avais envie de parler de pourquoi je fais du scantrad. De pourquoi je n’en fais parfois pas, de pourquoi je n’en fais pas plus. Du temps que ça prend sur les autres activités, et du temps qui fait défiler les scantradeurs devant mes yeux. De l’argent, de la valeur qu’il a sur nos questions sociétales et de son paradoxe sur le scantrad.
J’avais envie de parler des lecteurs de scantrad. De ceux qui se lancent dans l’aventure, de ceux qui restent regarder et profiter dans le bon sens du terme « profiter ». De ceux qui encouragent, de ceux qui sont invisibles, de ceux qu’on connait, de ceux qui restent avec les années. De leur poids sans qu’ils ne s’en rendent compte.
J’avais envie, finalement, de questionner l’activité même de scantrad. De ses tenants et aboutissants, de ses influences et conséquences, de sa place dans le monde de la bande dessinée, de ce qu’il représente réellement pour les gens qui le font et qui le lisent.
Mais c’était très futile, masturbatoire et long.
Du coup j’vais juste vous donner de quoi lire :
Cross Manage 26 : DDL & LEL
Bonne lecture.
À lundi prochain, et bona smajno !